Emplacement : h c
Transcription : 1939 Richelieu 35000

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Emplacement : b d
Transcription : JD

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Emplacement : b g
Transcription : 4/15

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Emplacement : b d
Transcription : Jean delpech

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Malgré le traité de non-prolifération de Washington de 1922, les différentes nations européennes se lancent dans une course à l’armement dès la fin de la Première Guerre mondiale. Afin de se prémunir de la concurrence italienne et allemande, le France mandate, en 1935, le Service technique des constructions navales (STCN) afin de concevoir un cuirassier capable de rivaliser avec la flotte des pays voisins. Le STCN propose un projet dans la lignée des cuirassiers français de la classe Dunkerque en y ajoutant deux innovations majeures : un blindage plus résistant grâce au principe de cémentation, ainsi que la possibilité de charger les canons en positions de tir, ce qui permet une cadence d’attaque beaucoup plus rapide. En 1940, le Richelieu appareille de la rade de Brest vers Dakar, à cause de l’arrivée imminente de l’armée allemande. Il est ensuite immobilisé à l’armistice. En 1943, à la suite du passage de l’AOF (Afrique-Occidentale française) du côté des Alliés, il est intégré à la Home Fleet britannique. En 1944, il participe à plusieurs bombardements au Japon et à Sumatra. La gravure présentée ici témoigne de l’admiration de Delpech devant l’un des fleurons de la marine française de la Seconde Guerre mondiale. Selon son principe de « l’horreur du vide », il remplit la feuille en transformant les innovations techniques du bateau en un jeu graphique. Au-delà de son appréciation des prouesses techniques du navire, Delpech semble avoir eu un intérêt particulier pour le Richelieu. Cela peut être lié au fait que ce dernier ait participé, en 1945, à plusieurs opérations de transport des troupes françaises en Indochine.

Boudou-Reuzé Hélène, Desserrières Laëtitia, Jean Delpech, l’œuvre de guerre. Dessins et gravures du musée de l’Armée, Paris, musée de l’Armée / In Fine, 2022