Cernés dans Berlin anéanti les chefs nazis se réfugient dans la mort
Numéro d’inventaire :
20929-352
Date(s) :
Entre 1945 et 1950
Technique(s) :
Burin rehaussé d’aquarelle
Dimensions :
Hauteur en m. : 0,32 ; Longueur en m. : 0,43 ; Hauteur cuvette en m. : 0,265 ; Longueur cuvette en m. : 0,345 ; Hauteur support en m. : 0,345 ; Longueur support en m. : 0,43
Lieu de création :
France
Emplacement : b c
Description : Encre noire
Transcription : Cernés dans Berlin anéanti les chefs nazis se réfugient dans la mort
Emplacement : b d
Description : Crayon graphite
Transcription : J.D
Emplacement : b g
Description : Crayon graphite
Transcription : E.A.
Emplacement : b d
Description : Crayon graphite
Transcription : Jean delpech
Cette estampe se compose de deux parties distinctes. En arrière-plan, l’artiste représente Berlin détruit par les bombardements et pris d’assaut par les soldats soviétiques. Ces derniers sont sur le point d’envahir le bunker dans lequel sont réfugiés les dignitaires nazis. Le premier plan représente l’intérieur de ce bâtiment. À droite, dans la pièce la plus petite, gisent les cadavres des membres de la famille Goebbels décédés par empoisonnement. À gauche, dans la chambre à coucher, Adolf Hitler est sur le point de mourir après avoir ingéré du cyanure. Il a également forcé sa compagne Eva Braun, représentée ici nue et de dos, à prendre le poison. Delpech n’a pas été le témoin direct de cette scène, pourtant, cette estampe fourmille de détails factuels ou symboliques. Ainsi, le bidon d’essence placé sur la commode rappelle-t-il que les corps d’Adolf Hitler et d’Eva Braun ont été brûlés après leur mort. On note également que l’artiste a figuré Blondi, le chien berger d’Hitler, effectivement présent au moment de la mort de ce dernier. Ces détails sont connus des Français après la guerre à travers les comptes rendus de l’événement relatés par les journaux de l’époque. Ainsi le journal L’Intransigeant consacre-t-il en 1947 une série d’articles intitulée « Il n’y a plus de mystère Hitler », qui dévoile, heure par heure, le déroulement des derniers jours du Führer. Pour donner plus de force à la scène, l’artiste joue sur le contraste entre les deux plans. Les bâtiments à l’arrière sont schématiques, déformés et flous, alors que le burin de l’artiste retrouve sa précision habituelle pour les scènes du premier plan. Le mélange des deux manières donne à l’oeuvre une atmosphère cauchemardesque particulièrement réussie.
Boudou-Reuzé Hélène, Desserrières Laëtitia, Jean Delpech, l’œuvre de guerre. Dessins et gravures du musée de l’Armée, Paris, musée de l’Armée / In Fine, 2022
Jean Delpech, Cernés dans Berlin anéanti les chefs nazis se réfugient dans la mort, vers 1946, Paris, Bibiliothèque nationale de France, DC-3706-FOL
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