Les Fusiliers-marins prennent Saint-Nazaire
Inventory number:
20929-341
Date(s) :
1945
Technique(s) :
Dessin à l'encre noire, aquarelle, rehauts de gouache, graphite et crayons de couleur sur papier vélin collé sur un papier vélin et fenêtre en vélin enrichie de gouache et d'aquarelle
Size:
Hauteur en m. : 0,325 ; Largeur en m. : 0,40 ; Hauteur avec support en m. : 0,46 ; Largeur avec support en m. : 0,605
Location:
Saint-Nazaire
Emplacement : b d
Description : Encre blanche
Transcription : Les Fusiliers-Marins prennent St Nazaire
Emplacement : b g
Description : Encre blanche
Transcription : J. Delpech/45
Après la libération de la Bretagne à l’été 1944, plusieurs poches de résistance allemandes se forment sur la façade atlantique : Brest, La Rochelle, Lorient et Saint-Nazaire. Cette dernière, située à l’embouchure de la Loire, offre une position stratégique. Elle est libérée le 11 mai 1945. L’artiste se rend sur la côte atlantique en juillet 1945. « Et me voilà, un soir, début juillet, devant le port de Saint-Nazaire (Propos cités dans Jean Delpech (1916-1988) et le port libéré, exposition, Saint-Nazaire, Écomusée, 4 octobre-30 novembre 2003, aplatie, brûlée, déserte ; ainsi apparaît l’ex-ville, avec, dressé au-dessous des ruines, intact parce qu’indestructible un énorme massif bunker . » Ces mots de Jean Delpech décrivent Saint-Nazaire à son arrivée. Il dessine la ville, ravagée par les bombardements aériens alliés de 1942 et 1943, les installations défensives mises en place et la base sous-marine qui est, quant à elle, totalement intacte. Dans ce dessin, Delpech choisit de représenter le moment de la reddition qu’il situe dans la ville, même si, dans les faits, celle-ci a eu lieu à Bouvron. Le véritable sujet ici est bien la base sous-marine sur laquelle on voit flotter le drapeau français, et qui occupe pratiquement tout l’espace de la feuille. Véritable forteresse de béton, elle cachait une ville avec ses logements, ses magasins de vivres, ses ateliers et son usine électrique, ainsi que les alvéoles abritant les navires. Dans cette composition, l’artiste réutilise plusieurs dessins exécutés sur place, représentant l’église de Saint-Nazaire en ruines (Écomusée de Saint-Nazaire, inv. 985.3.1), qu’il replace, comme une miniature, dans la partie supérieure. Il cite également un autre dessin conservé aujourd’hui à Saint-Nazaire, représentant deux navires allemands captifs en cale sèche (Écomusée de Saint-Nazaire, inv. 985.3.3), placés dans les alvéoles gauche et centrale. L’artiste réalise à l’aquarelle un encadrement en trompe-l’oeil, tel une fenêtre, qui apporte de la couleur et fait converger le regard vers la partie centrale de l’oeuvre.
Boudou-Reuzé Hélène, Desserrières Laëtitia, Jean Delpech, l’œuvre de guerre. Dessins et gravures du musée de l’Armée, Paris, musée de l’Armée / In Fine, 2022
Jean Delpech, Les fusiliers marins prennent Saint-Nazaire, 1945, Paris, musée national de la Marine, inv. 2012.81.25 à 2012.81.33
Jean Delpech, Les fusiliers marins prennent Saint-Nazaire, 1945, Écomusée, inv. 985.3.1 et inv. 985.3.3
Jean Delpech, Les fusiliers marins prennent Saint-Nazaire, 1945, Écomusée, inv. 985.3.1 et inv. 985.3.3
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