Aller au contenu principal

Parcours de Jean Delpech de 1935 à 1950

En 2019, le musée de l’Armée a acquis un fonds de plus de 700 dessins et estampes de l’artiste, qui constitue un témoignage inestimable sur la Seconde Guerre mondiale : en effet, mobilisé en 1938 dans les chasseurs alpins jusqu’à la fin de l’année 1940, le peintre, qui vit à Paris sous l’Occupation, a produit un travail quasi ethnographique sur la guerre.

Repères historiques

17 juillet 1942-3 février

Bataille de Stalingrad

16-17 décembre

Bombardement du bois de Coroy à proximité de Saint-Ouen

Parcours de Jean Delpech

Été

Participation à une colonie de vacances à Mer (Loir-et-Cher) et passage à Chambord. Départ du centre de jeunesse « Travail et joie », après l’été. Travaille au centre d’accueil et de triage des jeunes délinquants de la rue de Madrid à Paris. Mention dans son journal de guerre d’une filature par la Gestapo, à cause de ses activités clandestines

Formation dans le cadre du STO en tant que moniteur professionnel au Centre de formation des cadres professionnels (CFCP), rue Dareau à Paris

Fin 1943

Déclare dans son journal de guerre être passé dans la clandestinité et s’être réfugié chez le lithographe Mourlot où il réalise des faux papiers

https://collectionjeandelpech.musee-armee.fr/chronologie/1943